Tuesday, February 8, 2011

C’est une révolution, “Oui,” mais unique en son genre; une qui n’a jamais été vue auparavant dans le Moyen-Orient.

Montréal,  5 février 2011

Ce que l’on a vu en Égypte au cours des 12 derniers jours, n’était pas un coup d’État, mais la révolution d’un peuple contre la TYRANNIE! Pendant trente ans, Mubarak a continué de rejeté les appels répétitifs, du peuple égyptien, pour une véritable démocratie et pour une supériorité de droits. Le peuple égyptien ne pouvait plus tolérer un tel régime corrompu encore plus longtemps; lui qui n’avait pas réussi à subvenir à leurs besoins les plus fondamentaux et à leurs aspirations légitimes.

Même à cet instant, Mubarak joue encore à son jeu trompeur. Toutefois, il a finalement été contraint de faire quelques concessions.

Au cours des deux premiers jours, M. Moubarak a dissout son gouvernement  pour la première fois durant  ses 30 ans de règne, il a nommé un vice-président, un poste qu'il n'a jamais vraiment voulu  remplir et il a déclaré qu'il ne cherchera pas à obtenir un autre mandat de nouveau. Il a également promis que son fils ne serait pas un héritier de son trône!

Au cours du onzième jour de la révolution, le nouveau Premier ministre a eu le courage de présenter des excuses au peuple d'Égypte pour les violences perpétrées par des voyous du régime sur des manifestants pacifiques, dans les rues des grandes villes.

Le même jour, et aussi pour la première fois, il a fait encore fait une autre concession: le Premier ministre a annoncé une enquête contre deux membres influents du régime déchu, un ancien ministre, Habib Al Adly et un membre du parlement, Ahmed Ezz, qui est le meilleur ami de Gamal Mubarak, encore deux autres décisions difficiles.

Sans doute, ces décisions ont été le résultat inattendu d'un tel soulèvement populaire contre ses 30 années de corruption et d’une mauvaise gestion du pays.

Le peuple égyptien est solidement uni dans la pensée et l'action. Ils sont fatigués des échecs des politiques de ce régime. Ils sont fatigués de la tension sectaire qui était impensable avant que la politique machiavélique de Mubarak de "diviser pour régner" .Aujourd'hui, les chrétiens et les musulmans sont debout, ensemble, main dans la main pour changer leurs conditions de misère socio-économique et des abus de l'état policier.

Le peuple égyptien pleure d'une seule voix. Ils ont une seule revendication: « Mubarak DOIT S’EN ALLER MAINTENANT ». Ils ont besoin d'un changement du régime, en prévision d’un « ÉGYPTE NOUVEAU » qu’ils doivent reconstruire tous ensemble.

Nous saluons nos frères et nos sœurs, courageux et courageuses dans les rues de l'Egypte. Le monde entier est fier de vous.

Nous demandons en parallèle, avec nos compatriotes égyptiens en appelant aux réformes suivantes:

Le président Moubarak doit démissionner, MAINTENANT. Ceci est une clé essentielle de la stabilité de l'Egypte et de la paix sociale.

Mettre fin à la loi d'urgence perpétuelle, qui suspend toutes les libertés civiles fondamentales.

Mettre un terme à l'abus et à la torture commise par la police.

Pour libérer tous les manifestants arrêtés et les dissidents politiques sans conditions.

Annuler les élections de 2010 du Parlement égyptien et de convoquer de nouvelles élections surveillées par  les égyptiens et les organisations internationales et de la société civile.

Permettre au pouvoir judiciaire égyptien de bien superviser le processus électoral, et au mandat des procureurs de surveiller tous les postes de police, pour assurer la fin de la torture.

De réécrire la Constitution afin de consacrer la liberté et l'égalité pour tous les citoyens et de permettre à des candidats indépendants pour se  présenter pour la présidence. Le mandat du président devrait être limité à un maximum de deux mandats consécutifs.

Mettre en place un Etat démocratique où les droits de tous les citoyens sont respectés, sans discrimination, fondée sur la religion, la race, le sexe ou la pensée politique.

Accorder aux huit millions d'Egyptiens, vivant à l'étranger, leur droit constitutionnel de voter à toutes les élections futures.


Résoudre les problèmes de la pauvreté en augmentant le salaire minimum, à réformer le système éducatif, avec le but de préparer le terrain pour une vraie justice, la paix sociale et la démocratie.

Libérer les médias du contrôle de l'Etat et la propagande, de promouvoir et de diffuser via les médias une culture des droits de l'homme et de la coexistence pacifique et le respect mutuel entre les membres de différentes confessions.


En ce moment historique, nous demandons à la communauté internationale pour aider tous les gens au Moyen-Orient: Egyptiens, Algériens, Tunisiens, etc pour construire une véritable démocratie.
   
Nos  félicitations à tous nos frères et sœurs en Tunisie et en Egypte, parce qu'ils ont inspiré la libération de tous les peuples opprimés dans le monde arabe.

Vive le peuple égyptien, Vive le peuple tunisien. Vive tous les peuples arabes qui cherchent la justice et la démocratie.

L'Association nationale pour le changement en Egypte (Taghyeer - Canada)



Mohamed Kamel                                                                                         Nabill A. Malek






L'Association nationale pour le changement en Égypte(Taghyeer – Canada, C.P. 92037, Brossard, QC, J4W 3K8 Email: nac.canada@hotmail.com – Tel.: (514) 863-9202

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