Tuesday, July 1, 2014

C'est pourquoi nous rassemblons devant le consulat égyptien, le jeudi 3 Juillet à 17h30

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C'est pourquoi nous rassemblons devant le consulat égyptien, le jeudi 3 Juillet à 17h30

It is a year since the bloody coup took place in Egypt. A year of killing, massacres and thousands of unjustified detentions. On the anniversary of the coup, the Egyptian Canadian Coalition for Democracy, and the Egyptian Canadian Home Organization will hold a vigil in front of the Egyptian Consulate for freedom lovers who reject the coup and support human rights in Egypt. This is to show the continuation of our revolution, and our continued rejection of the enslavement of the Egyptian people by its own army and to demand the return of legitimacy and the path to democracy. This Thursday under the banner “The Coup Has to Leave” will meet in front of the Egyptian consulate on Thursday July 3rd, at 5:30 pm, 1000 de La Gauchetière, Montréal

عام على الانقلاب الدموي في مصر، عام من القتل والمذابح والاعتقال وانتهاك الاعراض على ارض المحروسة. في ذكرى هذا الانقلاب يدعوا التحالف المصري الكندي للدمقراطية والبيت المصري الكندي رافضي الانقلاب من مختلف البلدان ومحبي الحرية وداعمي حقوق الانسان لتجمع أمام مقر القنصلية المصرية بمونتريال، نعلن فيها استمرارا للثورة ورفضنا المستمر لاستعباد العسكر، ونطالب بعودة الشرعية وعودة مصر للمسار الديمقراطي الصحيح. معا تحت شعار "الانقلاب لابد ان يزول" نجتمع بأذن الله يوم الخميس 3 يوليو الساعة الخامسة والنصف امام مقر القنصلية المصرية بالعنوان التالي
1000 de La Gauchetière
, Montréal


C'est pourquoi nous rassemblons devant le consulat égyptien, le jeudi 3 Juillet à 17h30
Le 3 juillet 2013, la controverse qui éclate en Égypte était à propos de la décision de l’armée et si celle-ci soutient un soulèvement populaire ou un coup d'État militaire. Maintenant que une année oppressive et sanglante a passé, et le chef du coup d'État, Abdel Fattah el-Sissi est officiellement déclaré le président du pays, il n’y a aucune doute que l'Égypte va dans la direction contre-révolution.

Le 3 juillet 2013, c'est le jour lorsque le premier président égyptien démocratiquement élu, Mohamed Morsi, a été renversé par un coup d'État militaire après un an des élections présidentielles qui ont eu lieu en Égypte suite à la révolution du 25 janvier 2011. Cette date marque une grande déviation de la voie démocratique en Égypte. Le processus politique qui a suivi la révolution en 2011, a permis au peuple égyptien d'exprimer leur volonté au moins cinq fois par des élections et des référendums libres et équitables, qui ont tous été jetés par le coup d'État militaire.
Depuis le coup d'État, L’Égypte vit sous un état de terreur imposé à la population par la police et les forces armées. Des milliers de manifestants pro-démocraties pacifiques ont été tués dans plusieurs endroits, y compris la place Rabaa. Rabaa, étant aussi connue que la place Tahrir au Caire en raison de la résistance des centaines de milliers de manifestants anti-coup d'État, a connu le pire massacre de l'histoire moderne de l'Égypte en août 2013.
De plus, des dizaines de milliers de citoyens civils se sont trouvés en prison dans des conditions inhumaines, dont beaucoup parmi eux sont soupçonnés d’être torturés. Plusieurs journalistes, des militants et des figures de proue de la révolution du 25 Janvier sont détenus, soit pour leurs positions politiques ou pour étant coupables de couvrir la vague des manifestations anti-coup. Des journaux indépendants et des chaînes de télévision ont été fermés. Seuls ceux qui sont sous le contrôle de l’État ou sous le contrôle des pro-putschistes ont été laissés pour fonctionner.
Dernièrement, l’ex-chef de l'armée, Abdel Fattah el-Sissi, a démissionné de son poste militaire afin de se présenter aux élections présidentielles illégitimes crées par les autorités putschistes. Avec un très faible taux de participation des électeurs qui reflète le manque de confiance des Égyptiens à la restauration d'un processus démocratique sous un régime militaire, Sissi remporte les élections à 96%. Le résultat nous rappelle des élections sous la dictature de Moubarak.

Les autorités actuelles en Égypte répriment, emprisonnent, tuent et implantent une loi qui interdisent les manifestations pacifiques, ce qui montre aucunement l'intention de rétablir un pays libre et démocratique.



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